Le vélo d’appartement, c’est bien mais…

Quoi de plus logique, lorsqu’on est en appartement, d’avoir un… vélo d’appartement ? Pratique pour s’entraîner en hiver, pour s’échauffer avant les sorties, pour suivre des programmes d’entraînement spécifiques, en effet, c’est un outil qui paraît le plus adapté.

En réalité, il existe une seconde solution : le « home trainer ». Il s’agit d’un dispositif sur lequel se fixe un « vrai vélo » et qui réalise, à première vue, les mêmes bienfaits que le vélo d’appartement.

Home trainer

 Le vélo d’appartement est d’abord un matériel de fitness. Il permet donc de travailler l’endurance cardio-vasculaire et cardio-pulmonaire. Il permet aussi de tonifier les fessiers, cuisses et mollets. Sans oublier les points mentionnés en début d’article. Seulement, la position sur un vélo d’appartement est très particulière et totalement différente que sur un vélo de course. Autre particularité, le vélo d’appartement permet de modifier la résistance du pédalier, mais pas de modifier le rapport de pédalage (braquet). En d’autre terme, c’est un vélo « sans vitesse » où l’on fait varier virtuellement la « pente » de la « route ».  A cadence égale et malgré une résistance accrue, la vitesse ne change pas. Or dans la réalité, on peut très bien monter une rampe à 15 km/h en tournant à X  tours minutes, et descendre à 70 km/h en pédalant toujours à X tours minutes.

Avec le home trainer, il ne manque que la route pour faire « comme une sortie classique ». Le vélo est celui du cycliste, donc les sensations, la position et les muscles qui travaillent sont les mêmes que dans les conditions extérieures. De plus, la force exercée sur roue arrière peut être compensée par un changement de vitesse.

On s’aperçoit bien que ces deux systèmes sont différents, mais également complémentaires. Si le vélo d’appartement permet de travailler sur des programmes spécifiques, le home trainer permet de simuler intégralement une sortie, avec ses bienfaits et ses désagréments… le vent en moins !