Point presse n°2

Après avoir annoncé que tout allait bien, puis le projet était tout simplement reporté de 12 mois, voilà qu’il n’y a plus aucune nouvelle… Comment doit-on comprendre ce silence ?

Cette interrogation est légitime. En revanche, il est n’est pas exact de dire qu’il n’y a aucune nouvelle, puisque le tableau de suivi de l’entraînement continue d’être mis à jour régulièrement.

Peut-être… Mais en étudiant le tableau, on imagine qu’il faudra 30 jours pour rejoindre Tamié, non ?

En effet, les séances d’entraînement ne sont pas très longues. En fait, après plus de 6 semaines de pause, j’ai considéré que mon niveau était au plus bas. J’ai donc décidé de suivre un plan d’entraînement s’adressant précisément aux cyclistes « sans niveau »… Ce dernier se déroule sur 8 semaines, découpées en 4 quinzaines. J’en suis à la deuxième semaine.

En quoi consiste ce plan ?

Tout simplement à travailler l’endurance fondamentale. En fait, cette endurance fondamentale, c’est la base pour progresser. Et lors des sorties que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, mon rythme était trop élevé pour améliorer cette endurance. Mais j’y reviendrai bientôt, dans prochain billet.

Concrètement ?

J’ai acheté un home trainer ! Avec cet outil et avec mon cardiofréquencemètre, il est aisé de se maintenir à une fréquence cardiaque limite pendant un certain temps. Là, en l’occurrence, c’est à 60% de ma Fréquence Cardiaque Maximale, pendant 60 minutes. Dehors, la route est toujours vallonnée, tantôt avec du vent dans le dos, tantôt de face. Il y a des ralentissements, des accélérations, … autant de contraintes qu’il est difficile à gérer pour maintenir sa fréquence cardiaque dans une plage imposée.

Cela ne signifie pas que je ne sortirai plus, au contraire ! Mais il faut que j’apprenne à écouter davantage mon organisme, et à toujours penser « entraînement » plutôt que « performance »…

C’est noté. Mais alors que va-t-il se passer après ces 8 semaines ?

Bonne question, merci de l’avoir posée… En réalité je l’ignore un peu… Je vais sans doute travailler davantage la durée de l’effort plutôt que l’effort « ponctuel ». En effet, pour rejoindre Tamié, sprinter ne me servira pas à grand chose, ni gravir des côtes à des vitesses importantes. En revanche, tenir 8 heures sur le vélo sans flancher me paraît plutôt indispensable…

On comprend que le projet n’est pas vraiment enterré, mais qu’il est en standby…

Absolument pas ! Je que j’essaie de dire depuis le début, c’est ce projet mérite un entraînement plus conséquent que ce que j’imaginais… Donc je rajoute 12 mois, mais c’est pour mieux aller au bout ! En attendant, restez attentifs à toutes nouveautés 😉 !

Point presse

Aucune nouvelle depuis 5 jours, doit-on en déduire que les frites, les pizzas et le Nutella ont repris leurs droits ?

Je vois qu’on suit 🙂 . Effectivement, il n’y a pas grand chose de nouveau. N’oublions pas que nous ne sommes que mi-décembre, et que le plus difficile reste à venir, d’un point de vue gastronomique ;-)… En fait, j’avais prévu de parcourir quelques kilomètres sur la route, histoire de faire le point sur ma condition physique en situation réelle. Le vélo d’appartement c’est bien gentil, mais ça ne me fait pas avancer d’un iota…

Et donc, cette sortie ?

Et bien la météo a eu le dernier mot. La pluie, le vent et même la neige se sont ligués contre moi. J’ai donc ressenti une petite baisse de motivation et même le vélo d’appartement est resté dans son coin.

Donc on a un projet, mais ça restera un projet…

Ah bon ?… Non non non… La partie physique compte pour beaucoup dans la préparation de cette aventure, mais il y a en réalité énormément de problèmes à résoudre. Et ceux-ci, je peux y travailler malgré la neige, les tempêtes, la grêle, les sauterelles, etc…

Quels genres de problèmes ?

Parcourir 530 km en vélo et en trois jours, ça parait difficile, certes, mais les coureurs du Tour de France le font pendant près de 3 semaines me direz-vous… Sauf qu’eux ont juste à pédaler. L’hôtel (3 étoiles) est réservé, le linge propre est prêt dès leur montée dans le bus, les repas sont confectionnés au gramme près, bref c’est presque une vie de château !

Concrètement ?

Sur 530 km en ligne droite, j’ai prévu une étape aux alentours du kilomètre 200 et une seconde au kilomètre 400. C’est à dire à Semur-en-Auxois et à Nantua. Sauf qu’à ce jour, je n’ai trouvé aucun logement adéquat pour un cycliste amateur. Il y a bien quelques hôtels, mais plus orientés tourisme qu’étape sportive…

Il suffit de modifier le parcours pour arriver dans des grandes villes…

A 200 km de Paris, il n’y a rien dans l’Yonne… Dans l’Ain, on pourrait penser à Bourg en Bresse, mais ça rallonge la dernière étape, qui se déroulera en montagne, ne l’oublions pas… D’autre part, il va falloir manger, boire, me laver (un peu 🙂 ), me changer (habits secs), prévoir un kit de réparation pour les soucis techniques, prévoir une paire de chaussure, etc… Autant de bagages qu’il va falloir emmener ! Pas sûr que tout rentre dans un sac à dos…

Donc c’est mal barré…

J’y réfléchis… Chaque problème a une solution et chacun des points évoqués précédemment sera résolu. J’ai déjà une idée bien précise du parcours jusqu’à Montereau, situé à 50 kilomètres du point de départ. C’est important pour l’entraînement, car un aller-retour fait une sortie de 100 km. C’est idéal. Et dans quelques semaines (mois…), j’espère bien faire 2 allers-retours, soit… la distance d’une étape !

Bien, bien, il n’y a plus qu’à espérer que les interrogations qui flottent trouvent des réponses concrètes… et que le soleil revienne ! A très vite !