Saint-Jean – Tamié #8

Cette fois c’est la fin, et pourtant, ce sera le plus difficile. Cette dernière section fait 26 km, avec de la montée, de la montée et de la montée… Les réserves musculaires seront vides, les réserves du sac à dos devraient aussi tendre vers zéro, bref, ça pue !

Mais il faudra bien rentrer donc je roulerai, quitte à à avancer en mode tortue. D’ailleurs « rien ne sert de courir, il faut partir à point » ! (ou à poil, mais en vélo, ça fait un peu mal aux fesses 😉 )

Il y a une solution « extrême » dont je n’ai pas parlé plus tôt parce qu’à la limite du délit. Il s’agit de choper un train, soit à Aiguebelle, soit à Epierre, soit à La Chambre pour rejoidre St Jean… Mais il s’agit bien là d’une option que je ne souhaite pas prendre…

Pour parler temps, on va être large et miser sur 2 heures.

En définitive, ça devrait faire… 9 heures et demi ! Puisque j’ai été large sur d’autres parties du parcours, je mise donc sur 10 heures TPC (Toutes Pauses Comprises). 6H30 – 16H30, une bonne journée, non ?

Saint-Jean – Tamié #7

Cette fois, les hostilités commencent… (même si j’aurai déjà bien « morflé »). En effet, maintenant, ça va monter jusqu’à St Jean. Cette étape fait 20 km et commence par une belle bosse assez raide. Assis devant mon clavier, je sens déjà mes jambes qui brûlent. Cette distance sera effectuée en 1 heure. Du moins je l’espère…

Saint-Jean – Tamié #6

Encore de la descente avec cette 6ème partie facile : ça descend en tournicotant jusqu’à Frontenex, puis c’est relativement plat jusqu’à Aiton. 22 km dont 12 de descente, donc comme précédemment, je mise sur 1 heure. Ceux qui connaissent le secteur pourront constater qu’encore une fois j’ai choisi une petite route jusqu’à Grésy-sur-Isère. C’est toujours pour éviter la circulation de la grande départementale et ravir mes yeux et mon cœur de la beauté de la montagne 🙂 .

Saint-Jean – Tamié #5

5ème section ! Une section courte – 12 km – qui grimpe jusqu’à l’abbaye de Tamié. Pas de difficultés majeures, à part le dénivelé et les kilomètres accumulées précédemment. Mais le Bonheur est là-haut, alors ça ne devrait pas poser de problème. Par mesure de sécurité, je mise sur 1 heure d’ascension, même si je sais que je ferai moins.

Une bonne pause m’y attend, histoire de « recharger les batteries », tant physiologiques que spirituelles.

Si mon calcul est bon, j’en serai alors à 4h30 de route. Avec un départ dans les 6h30 et en y ajoutant les pauses, il devrait être entre 11h30 et midi lorsque je parviendrai à l’abbaye.

Bien que plus de la moitié du trajet aura été effectuée, il me restera « le plus difficile »…

Saint-Jean – Tamié #4

Si je suis arrivé en bas du col – en un seul morceau – je peux alors penser à la suite. Cette suite, c’est une vingtaine de kilomètres qui relie Feissons-sur-Isère à Gilly-sur-Isère, au pied du Col de Tamié. L’ensemble est globalement descendant, malgré une petite une petite « bosse » de 100m. 23 km en « descente », je suis optimiste et espère les réaliser en 60 minutes

Saint-Jean – Tamié #3

Cette troisième section n’est valable que si j’arrive au bout de la deuxième 😉 . Mais je vais la présenter quand même… Il s’agit des 25 km de descente du Col, vers la Tarentaise. N’ayant pas plus de « technique » en descente qu’en montée, je n’ai pas de pronostique très précis sur le temps nécessaire pour rejoindre la vallée. Disons… 45 min ?

Saint-Jean – Tamié #2

Voici la deuxième section. On prend de la hauteur, puisqu’on grimpe ici au Col de la Madeleine ! J’ai choisi d’éviter la montée « classique » et je lui ai préféré la D76, un peu plus difficile, mais plus jolie, et avec moins de circulation. Je traverserai Notre-Dame-Du-Cruet et Montgellafrey, pour enfin rejoindre la D213 classique au dessus de Saint François Longchamp.

Honnêtement, je ne saurais pas évaluer correctement le temps nécessaire à cette grimpette. Si je monte à 13 km/h (oui oui, 13, je suis une quiche dès que ça s’élève…), ça donne 1 h 35. Si je monte à 8 km/h, ça donne 2h30 ! Pour comparaison, de Valloire au Galibier, j’ai fait 9. Les conditions de montées étaient différentes (j’y reviendrai !).

Donc en prenant 10 km/h de moyenne, ça donne 2 heures piles ! Ça me parait plausible…

Saint-Jean – Tamié #1

Les congés sont accordés ! Dès lors, plus rien ne s’oppose au projet. Sauf peut-être la météo. Encore que la pluie, mise à part dans la descente des cols, n’est pas tellement dérangeante.
Comme annoncé précédemment, j’ai découpé mon parcours en plusieurs sections. Celles-ci correspondent grosso modo à des « étapes » de difficultés, de longueurs variables.

Voici déjà la première. Elle fait une douzaine de kilomètres, en légère descente. Il s’agit de la route qui rejoint Saint Jean à St Avre, au pied du Col de la Madeleine. Une très bonne occasion de s’échauffer correctement ! Comme il s’agit du départ et que la « machine » sera « froide », je mise sur une moyenne de 20 km/h. Donc je pense parcourir cette section en 45 min. Mais c’est très très large, au regard du profile principalement descendant.

Rebondissements et précisions

Le dernier article remonte à plus de 4 mois… Il est temps de faire le point sur l’évolution du projet.

Pour rappel, lors de la dernière Assemblée Générale, il a été décidé à l’unanimité que 3 étapes de Combs-la-Ville à Tamié, c’était trop difficile à organiser d’un point de vue « logistique » (logement, vêtements, chaussures, etc…). Le choix s’est alors porté sur une seule étape, de Villefranche à Tamié, soit 180 km. A Tamié, un sherpa (qui pour moi est comme un frère 😉 ) serait venu me récupérer en voiture. En effet, il habite à une soixantaine de kilomètres.

Malheureusement, début septembre, date prévue de la sortie, il travaille jusque très tard et ne peut donc pas venir avant 22 heures. Ce qui fait tard. Très tard… Trop tard…

Un membre du Conseil a alors émis l’idée de rajouter ces 70 km aux 180 initialement prévus, afin de me rendre chez lui directement. Après une rapide concertation, cette hypothèse a été éliminée. La distance était trop importante pour mes cuisses et mes fesses.

Il a donc été entrepris de revoir le concept de la balade. Le cahier des charges a été réécrit de cette manière :

– Passer à Tamié.

– Limiter la sortie à 1 seule étape.

– Ne pas dépasser 180 km.

– Finir la sortie à St Jean de Maurienne.

En toute logique, il a été proposé de décaler le départ de la sortie à 70 km de Villefranche, ce qui a été exclu compte-tenu de la perte de temps trop importante (trajet en train, etc…).

Les possibilités s’amenuisant, il n’en a été retenue qu’une seule : partir et arriver de Saint Jean de Maurienne. Pour na pas faire « un bête aller-retour » de St Jean à Tamié, une boucle reliant St Jean, Albertville, Tamié, Aiton et St Jean a été validée. La « petite côte » permettant de relier Saint Jean de Maurienne à Albertville, ou plutôt La Maurienne à La Tarentaise, va pimenter cette sortie de 155 km et compensera laaaaargement la « perte » des 25 km prévus auparavant.

J’ai parlé de « début septembre ». Rien n’est officiel, j’attends l’accord de mes congés. Dans ce cas, ce serait la semaine du 8 septembre. Soit 4 semaines pour peaufiner l’entraînement, et soigner l’alimentation.

Dans un prochain billet, je présenterai le parcours, puis détaillerai par section de 15 à 30 km.

Pour revenir sur l’entraînement, tout se passe bien. On peut s’en rendre compte sur la page de suivi. Je me sens plutôt en forme, ce qui est de bonne augure pour le mois de septembre.

Préparation physique

Il y a un mois, j’avais rédigé un article faisant état de difficultés d’entraînement, notamment à cause de la météo. J’avais néanmoins soulevé des problèmes d’ordre pratique, auxquels j’avouais chercher des réponses. Aujourd’hui, qu’en est-il ?

Pour synthétiser, on peut dire que la situation est inversée. Mes questions n’ont pas trouvé de solution à ce jour, mais, grande nouvelle, l’entraînement a repris ! Il suffit de consulter le tableau de suivi (« Suivre l’entraînement« ) pour s’en rendre compte. D’ailleurs, si cet entraînement a repris de manière assez intensive, c’est que je dispose à présent des bons outils.

En effet, pour réaliser le défi de l’été prochain, j’ai besoin d’augmenter mon endurance, c’est à dire ma capacité à maintenir dans le temps un certain niveau d’intensité. Pour ce faire, rouler à un rythme peu soutenu pendant des heures ne sert pas à grand chose. Il faut plutôt travailler en suivant des exercices spécifiques et répétitifs, alternant des phases d’efforts, des phases de récupérations actives, et des phases de retour au calme. Ces notions peuvent paraître assez floues pour un néophyte, et pour moi aussi. C’est pourquoi je continue d’étudier différentes pistes d’entraînement. Je reparlerai plus en détail de ces modes de travail plus tard.

Ce qu’il faut cependant retenir, c’est que ces entraînements s’effectuent en maintenant sa fréquence cardiaque ou sa cadence de pédalage à un certain niveau, pendant un certain temps. C’est pourquoi je me suis procuré un joli jouet qui va me permettre de m’améliorer intelligemment, pour enfin réaliser la rando. Associant GPS, capteur de vitesse, capteur de fréquence de pédalage, et capteur de fréquence cardiaque, il apparaît comme un véritable coach personnel. Il est possible de préparer son entraînement sur son ordinateur en réglant les seuils de fréquence, les seuils de cadence, les temps etc…, de le transférer sur le terminal mobile et… de partir rouler. Automatiquement, le chronomètre se déclenchera aux moments souhaités, indiquant les fréquences attendues, les fréquences effectives, et plein d’autres choses très utiles pour progresser. Il est aussi possible d’y insérer des parcours déjà effectués, et de les refaire en comparant ses efforts en temps réel avec celui précédent. Et puis il y a plein d’autres choses…

Au retour de chaque sortie, il est possible d’analyser minutieusement son parcours et sa performance, ce qui fait de ce « GPS Vélo », un véritable trésor. Voici quelques exemples :

 

Fréquence cardiaque

Exemple_Graph

Parcours

La prise en main de cet appareil étant assez fastidieuse (Garmin est plutôt avare en mode d’emploi), il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer aux multiples réglages. La sortie du 9 janvier a donc été ponctuée de nombreux arrêts techniques.

Chacun pourra s’apercevoir que le projet est toujours « en vie » et même en pleine forme. J’ai toutes les « cartes » en main pour réussir, à moi de travailler. Ce qu’il faut c’est de la motivation, et ça tombe bien, car elle ne manque pas en ce moment ! Concernant les soucis « logistiques », j’y pense quand même un peu… Je réfléchis d’ailleurs à une légère modification du parcours…

Pour terminer ce long billet, un petit appel aux volontaires… Mon GPS est vendu avec une cartographie vraiment grossière et inutilisable. S’il est possible d’acheter des cartes chez Garmin (chères !), il est également possible d’utiliser celles d’OpenStreetMap (gratuites !). Mais pour que l’expérience soit une réussite, il est important qu’un maximum d’informations y figure. Merci à tous, si le cœur vous en dit, de participer à la mise à jour d’OpenStreetMap, pour faciliter la vie de ceux qui l’utilisent ! (peut-être vous un jour 😉 )