Bilan de la mi-août (miaouuuu !…)

Je me lance dans un petit article, des fois que le Père-Noël, entre 2 cadeaux, passe sur ce blog…

La reprise « post-vacances » s’est plutôt bien passée. J’ai banni sodas, bonbons, et autres aliments si bons, mais si mauvais…

J’ai également investi dans une nouvelle paire de roues. Bon, j’avoue que ce ne sont pas des roues au top du haut de gamme, mais elles sont suffisamment performantes pour s’accorder avec les caractéristiques du reste du vélo. Plus légères, plus réactives, des roulements plus efficaces, bref, autant de « Watts » d’économisés à chaque coup de pédale. (cf. suivi de l’entraînement). Pour être encore plus précis, j’ajoute qu’il s’agit du système roue+pneu de chez Mavic (roue Aksium et pneu Aksion).

Enfin, j’essaie de sortir un maximum, et remercie au passage ma moitié chérie (des fois qu’elle aussi passe sur le blog, en plus du Père Noël) de me laisser autant de liberté.

Pour l’illustration du jour, une photo de mes 2… roues :roue_aksium

Point presse n°2

Après avoir annoncé que tout allait bien, puis le projet était tout simplement reporté de 12 mois, voilà qu’il n’y a plus aucune nouvelle… Comment doit-on comprendre ce silence ?

Cette interrogation est légitime. En revanche, il est n’est pas exact de dire qu’il n’y a aucune nouvelle, puisque le tableau de suivi de l’entraînement continue d’être mis à jour régulièrement.

Peut-être… Mais en étudiant le tableau, on imagine qu’il faudra 30 jours pour rejoindre Tamié, non ?

En effet, les séances d’entraînement ne sont pas très longues. En fait, après plus de 6 semaines de pause, j’ai considéré que mon niveau était au plus bas. J’ai donc décidé de suivre un plan d’entraînement s’adressant précisément aux cyclistes « sans niveau »… Ce dernier se déroule sur 8 semaines, découpées en 4 quinzaines. J’en suis à la deuxième semaine.

En quoi consiste ce plan ?

Tout simplement à travailler l’endurance fondamentale. En fait, cette endurance fondamentale, c’est la base pour progresser. Et lors des sorties que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, mon rythme était trop élevé pour améliorer cette endurance. Mais j’y reviendrai bientôt, dans prochain billet.

Concrètement ?

J’ai acheté un home trainer ! Avec cet outil et avec mon cardiofréquencemètre, il est aisé de se maintenir à une fréquence cardiaque limite pendant un certain temps. Là, en l’occurrence, c’est à 60% de ma Fréquence Cardiaque Maximale, pendant 60 minutes. Dehors, la route est toujours vallonnée, tantôt avec du vent dans le dos, tantôt de face. Il y a des ralentissements, des accélérations, … autant de contraintes qu’il est difficile à gérer pour maintenir sa fréquence cardiaque dans une plage imposée.

Cela ne signifie pas que je ne sortirai plus, au contraire ! Mais il faut que j’apprenne à écouter davantage mon organisme, et à toujours penser « entraînement » plutôt que « performance »…

C’est noté. Mais alors que va-t-il se passer après ces 8 semaines ?

Bonne question, merci de l’avoir posée… En réalité je l’ignore un peu… Je vais sans doute travailler davantage la durée de l’effort plutôt que l’effort « ponctuel ». En effet, pour rejoindre Tamié, sprinter ne me servira pas à grand chose, ni gravir des côtes à des vitesses importantes. En revanche, tenir 8 heures sur le vélo sans flancher me paraît plutôt indispensable…

On comprend que le projet n’est pas vraiment enterré, mais qu’il est en standby…

Absolument pas ! Je que j’essaie de dire depuis le début, c’est ce projet mérite un entraînement plus conséquent que ce que j’imaginais… Donc je rajoute 12 mois, mais c’est pour mieux aller au bout ! En attendant, restez attentifs à toutes nouveautés 😉 !

J’ai craqué…

Bien que les coureurs professionnels aient déjà commencé la saison avec les grandes classiques, je suis toujours « bloqué » à domicile, par les horaires du boulot, quand ce n’est pas l’hiver qui fait du zèle…

J’ai donc sauté le pas, et j’ai fait l’acquisition d’un home trainer…

velo_home_trainer

home_trainercylindre_home_trainer

aimant_home_trainer

J’ai parcouru 10 petits kilomètres, le temps de m’habituer à l’engin. Les sensations sont excellentes ! Vraiment comme dehors, mais dedans ! La roue arrière n’est levée que d’un centimètre, et la « cale » de la roue avant compense l’inclinaison. L’ensemble est parfaitement stable, bref, c’est un régal. Autre avantage, je peux utiliser mon « Garmin » et exploiter les données physiologiques ainsi collectées.

Par contre, ça fait un bruit d’avion (de réacteur pour être exact) à partir de 32-35 km/h. Mais ça n’empêche pas d’entendre la télé, c’est le principal.

Il faut donc comprendre qu’il n’y aura plus jamais (« ne jamais dire ‘jamais’ « ) la mauvaise excuse de la « météo capricieuse » pour ne pas m’entraîner…

Si tout va bien, « il y aura un été, il y aura un hiver, il y aura un autre été, et je serai à Tamié… ».

Préparation physique

Il y a un mois, j’avais rédigé un article faisant état de difficultés d’entraînement, notamment à cause de la météo. J’avais néanmoins soulevé des problèmes d’ordre pratique, auxquels j’avouais chercher des réponses. Aujourd’hui, qu’en est-il ?

Pour synthétiser, on peut dire que la situation est inversée. Mes questions n’ont pas trouvé de solution à ce jour, mais, grande nouvelle, l’entraînement a repris ! Il suffit de consulter le tableau de suivi (« Suivre l’entraînement« ) pour s’en rendre compte. D’ailleurs, si cet entraînement a repris de manière assez intensive, c’est que je dispose à présent des bons outils.

En effet, pour réaliser le défi de l’été prochain, j’ai besoin d’augmenter mon endurance, c’est à dire ma capacité à maintenir dans le temps un certain niveau d’intensité. Pour ce faire, rouler à un rythme peu soutenu pendant des heures ne sert pas à grand chose. Il faut plutôt travailler en suivant des exercices spécifiques et répétitifs, alternant des phases d’efforts, des phases de récupérations actives, et des phases de retour au calme. Ces notions peuvent paraître assez floues pour un néophyte, et pour moi aussi. C’est pourquoi je continue d’étudier différentes pistes d’entraînement. Je reparlerai plus en détail de ces modes de travail plus tard.

Ce qu’il faut cependant retenir, c’est que ces entraînements s’effectuent en maintenant sa fréquence cardiaque ou sa cadence de pédalage à un certain niveau, pendant un certain temps. C’est pourquoi je me suis procuré un joli jouet qui va me permettre de m’améliorer intelligemment, pour enfin réaliser la rando. Associant GPS, capteur de vitesse, capteur de fréquence de pédalage, et capteur de fréquence cardiaque, il apparaît comme un véritable coach personnel. Il est possible de préparer son entraînement sur son ordinateur en réglant les seuils de fréquence, les seuils de cadence, les temps etc…, de le transférer sur le terminal mobile et… de partir rouler. Automatiquement, le chronomètre se déclenchera aux moments souhaités, indiquant les fréquences attendues, les fréquences effectives, et plein d’autres choses très utiles pour progresser. Il est aussi possible d’y insérer des parcours déjà effectués, et de les refaire en comparant ses efforts en temps réel avec celui précédent. Et puis il y a plein d’autres choses…

Au retour de chaque sortie, il est possible d’analyser minutieusement son parcours et sa performance, ce qui fait de ce « GPS Vélo », un véritable trésor. Voici quelques exemples :

 

Fréquence cardiaque

Exemple_Graph

Parcours

La prise en main de cet appareil étant assez fastidieuse (Garmin est plutôt avare en mode d’emploi), il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer aux multiples réglages. La sortie du 9 janvier a donc été ponctuée de nombreux arrêts techniques.

Chacun pourra s’apercevoir que le projet est toujours « en vie » et même en pleine forme. J’ai toutes les « cartes » en main pour réussir, à moi de travailler. Ce qu’il faut c’est de la motivation, et ça tombe bien, car elle ne manque pas en ce moment ! Concernant les soucis « logistiques », j’y pense quand même un peu… Je réfléchis d’ailleurs à une légère modification du parcours…

Pour terminer ce long billet, un petit appel aux volontaires… Mon GPS est vendu avec une cartographie vraiment grossière et inutilisable. S’il est possible d’acheter des cartes chez Garmin (chères !), il est également possible d’utiliser celles d’OpenStreetMap (gratuites !). Mais pour que l’expérience soit une réussite, il est important qu’un maximum d’informations y figure. Merci à tous, si le cœur vous en dit, de participer à la mise à jour d’OpenStreetMap, pour faciliter la vie de ceux qui l’utilisent ! (peut-être vous un jour 😉 )

Le vélo d’appartement, c’est bien mais…

Quoi de plus logique, lorsqu’on est en appartement, d’avoir un… vélo d’appartement ? Pratique pour s’entraîner en hiver, pour s’échauffer avant les sorties, pour suivre des programmes d’entraînement spécifiques, en effet, c’est un outil qui paraît le plus adapté.

En réalité, il existe une seconde solution : le « home trainer ». Il s’agit d’un dispositif sur lequel se fixe un « vrai vélo » et qui réalise, à première vue, les mêmes bienfaits que le vélo d’appartement.

Home trainer

 Le vélo d’appartement est d’abord un matériel de fitness. Il permet donc de travailler l’endurance cardio-vasculaire et cardio-pulmonaire. Il permet aussi de tonifier les fessiers, cuisses et mollets. Sans oublier les points mentionnés en début d’article. Seulement, la position sur un vélo d’appartement est très particulière et totalement différente que sur un vélo de course. Autre particularité, le vélo d’appartement permet de modifier la résistance du pédalier, mais pas de modifier le rapport de pédalage (braquet). En d’autre terme, c’est un vélo « sans vitesse » où l’on fait varier virtuellement la « pente » de la « route ».  A cadence égale et malgré une résistance accrue, la vitesse ne change pas. Or dans la réalité, on peut très bien monter une rampe à 15 km/h en tournant à X  tours minutes, et descendre à 70 km/h en pédalant toujours à X tours minutes.

Avec le home trainer, il ne manque que la route pour faire « comme une sortie classique ». Le vélo est celui du cycliste, donc les sensations, la position et les muscles qui travaillent sont les mêmes que dans les conditions extérieures. De plus, la force exercée sur roue arrière peut être compensée par un changement de vitesse.

On s’aperçoit bien que ces deux systèmes sont différents, mais également complémentaires. Si le vélo d’appartement permet de travailler sur des programmes spécifiques, le home trainer permet de simuler intégralement une sortie, avec ses bienfaits et ses désagréments… le vent en moins !